Bibliographiedes historiques des rĂ©giments de 1914 Ă  l¿époque contemporaine. Tome 1 : Infanterie. 3° partie : Afrique du Nord, Infanterie de Marine, Troupes du Levant, LĂ©gion Ă©trangĂšre. pas cher Lelivre d'or des enfants de Belfort morts en 1914-1918. Le livre d'or des enfants de Belfort morts en 1914-1918 . Fiche; 0 note . Christophe Grudler Bernard Cuquemelle. Date de parution : 28/10/2016; Editeur : Les Editions Du Lion ; EAN : 9782955413715; SĂ©rie : (-) Support : Papier ; Nombre de pages : 208; Collection : (-) Genre : Histoire; ThĂšme : Histoire du 20Ăšme LorsquedĂ©bute la Seconde Guerre mondiale, la France compte sur son Empire. Comme elle l’avait fait en 1914, elle a mobilisĂ©, dĂšs 1939, ses soldats de l’outre-mer, qu’il s’agisse des troupes venues de l’Afrique du Nord, c’est-Ă -dire des trois Etats du « Maghreb central » (AlgĂ©rie, Maroc, Tunisie), c’est l’armĂ©e d’Afrique, ou de celles issues du reste des colonies, ce Unetroupe de volontaires, placĂ©e sous le com- l& NOS ZOUAVES mandement du capitaine du gĂ©nie Cavaignac, avait long- temps dĂ©fendu le MĂ©chouar ou citadelle de Tlemcen contre les attaques tous les jours renouvelĂ©es de forces nombreuses, sans jamais vouloir admettre la possibilitĂ© d'une capitulation. SĂ©nĂ©gal se battre "contre les extrĂ©mistes" en "respectant" les diffĂ©rences, exhorte Macky Sall; Cameroun Slate Cameroun. Cameroun: la police lĂšve le siĂšge du domicile du principal opposant; Cameroun: procĂšs le 17 dĂ©cembre de trois militaires pour les meurtres de civils; Cameroun: un archevĂȘque briĂšvement retenu en otage en zone 4Conclusion : leurs descendants et par extension tous les originaires du Maghreb et d’Afrique ont des « droits sur nous » (pour reprendre l’expression cĂ©lĂšbre Ă  propos des anciens de 14-18.) Disonsle, l'Afrique du Sud, c’est l’auberge espagnole. Le pays compte 600 000 Portugais, la plupart repliĂ©s d’Angola et du Mozambique, 80 000 Grecs, 60 000 Italiens et quelque 10 000 Français. Les Juifs forment une minoritĂ© d’environ 120 000 personnes, trĂšs active dans les milieux d’affaires. Nousvenons des colonies Pour sauver la Patrie (pour dĂ©fendre le pays) Nous avons tout quittĂ© Parents, gourbis, foyers Et nous gardons au cƓur Une invincible ardeur Car nous voulons Le12e rĂ©giment du gĂ©nie (de rĂ©serve) est recréé le 10 juin 1968 comme rĂ©giment affectĂ© Ă  la zone de franchissement du Rhin (devenue en 1984 la division du Rhin). C'est un rĂ©giment de Voustrouverez dans les archives militaires des renseignements prĂ©cieux notamment dans les registres matricules : Nom et prĂ©nom. Nom des parents. Date et lieu de naisssance. Domiciles successifs. Profession. Signalement. DegrĂ© d'instruction. Affectations. vbeqbz. ensemble des unitĂ©s militaires françaises en Afrique française du Nord L'ArmĂ©e d'Afrique, plus exactement d'Afrique du Nord, dĂ©signait l'ensemble des unitĂ©s militaires françaises issues des territoires d’Afrique du Nord AlgĂ©rie française, Protectorat français de Tunisie, Protectorat français du Maroc dont l’origine remonte pour la plupart Ă  la conquĂȘte de l'AlgĂ©rie. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armĂ©e d'Afrique constitue avec des forces de la France Libre, le corps expĂ©ditionnaire français en Italie puis la 1re armĂ©e française. GĂ©nĂ©ral Hugues de la Barre de NanteuilModifier La campagne de France que la 1re armĂ©e française mena sous les ordres du gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny, Ă  partir du 15 aoĂ»t 1944 est un des plus beaux morceaux de bravoure qu'ait Ă©crit l'ArmĂ©e d'Afrique. L'ArmĂ©e d'Afrique 1830-1962, Robert HurĂ©, Hugues de la Barre de Nanteuil, Paul Devautour, Ă©d. Charles-Lavauzelle, 1977, p. 419 SaĂŻd BoualamModifier Sur les drapeaux des rĂ©giments de tirailleurs algĂ©riens et sur les Ă©tendards des spahis est gravĂ©e une devise. Ce n'est mĂȘme pas Honneur et FidĂ©litĂ© » mais Honneur et Patrie », notre Patrie, c'est la France, et nous n'admettons pas qu'on l'arrache de nos cƓurs. Nous n'admettons pas, aprĂšs le 13 mai, aprĂšs le rĂ©fĂ©rendum du 28 septembre, qu'on revienne sur notre volontĂ© de vivre et de mourrir français. Nous n'admettons pas non plus que la MĂ©trople soit consultĂ©e pour savoir si l'on nous autorise Ă  ĂȘtre français. C'est une injure qui nous est faite, Ă  nous Musulmans, qui avons dĂ©fendu sur tous les champs de bataille un patrimoine commun, un honneur commun, une patrie unique et qui sommes d'ailleurs un mĂ©lange de races, de confessions et de peuples ni plus ni moins divers que le peuple français lui-mĂȘme. DĂ©claration du Bachaga Boualam, vice-prĂ©sident de l'AssemblĂ©e AlgĂ©rienne, le 28 janvier 1960De Psichari Ă  de Gaulle, Marcel Gallienne, Ă©d. La pensĂ©e universelle, 1978, p. 187 Jacques FrĂ©meauxModifier Les troupes d'Afrique du Nord, associant EuropĂ©ens et musulmans en proportion Ă©quivalente, ont gagnĂ© sans doute leurs plus beaux titres de gloire au cours des campagnes successives de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne, sous les ordres de Juin, de Lattre et Leclerc. Le terme d'armĂ©e d'Afrique, bien que non officiel, leur restera attachĂ©, au moins, pour ce qui est du corps expĂ©ditionnaire français CEF d'Italie et de l'armĂ©e B, devenue 1ere ArmĂ©e française. La France et l'AlgĂ©rie en guerre 1830-1870, 1954-1962, Jacques FrĂ©meaux, Ă©d. Commision française d'histoire militaire, 2002, p. 116 Charles de GaulleModifier D'ailleurs, j'ai bluffĂ©, mais la 1re armĂ©e, c'Ă©taient des nĂšgres et des Africains[1]. La division Leclerc a eu deux mille cinq cents engagĂ©s volontaires Ă  Paris. En rĂ©alitĂ©, j'ai sauvĂ© la face, mais la France ne suivait pas ... Je ne serais pas au pouvoir... Qu'ils crĂšvent ! C'est le fonds de mon Ăąme que je vous livre tout est perdu. La France est finie, j'aurais Ă©crit la derniĂšre page. Conversation entre De Gaulle et Pompidou le 11 juillet 1950 sur la 1re armĂ©e française en 1944-45Pour rĂ©tablir une vĂ©ritĂ©, Georges Pompidou, Ă©d. Flammarion, 1982, p. 124 MarĂ©chal JuinModifier Le souvenir de l’hĂ©roĂŻsme le plus pur et de la fraternitĂ© qui rĂ©gna [entre europĂ©ens et musulmans] dans les rangs de l’ArmĂ©e d’Afrique, tant il est vrai que c’est dans son sein et au creuset des batailles que les deux races se sont toujours le mieux fondues, le mieux comprises, et le mieux aimĂ©es. Le MarĂ©chal Juin, commandant le Corps ExpĂ©ditionnaire Français en Italie en 1943-44, Ă  propos de l'ArmĂ©e d'AfriqueLa campagne d'Italie, MarĂ©chal Juin, Ă©d. G. Victor, 1962, p. 172 L'armĂ©e d'Afrique venue combattre en Italie a marquĂ© la renaissance des armĂ©es françaises. L'ArmĂ©e d'Afrique 1830-1962, Robert HurĂ©, Ă©d. Charles-Lavauzelle, 1977, citĂ© par le GĂ©nĂ©ral Monsabert dans la prĂ©face, p. 2 MarĂ©chal de Lattre de TassignyModifier Jamais la route des Maures n'a autant justifiĂ© son nom [...]. Sur toute la longueur serpente une file ininterrompue et pittoresque de goumiers, trottinant en longues colonnes par un, mĂ©langĂ©s Ă  leurs mulets, pieds nus, les godillots suspendus en sautoir ou accrochĂ©s au ceinturon avec le casque anglais. A l'infini, rezzas et djellabas rayĂ©es, achevaient de donner au paysage une parentĂ© africaine. Propos du MarĂ©chal de Lattre de Tassigny sur les goumiers marocains lors du dĂ©barquement de Provence en aoĂ»t 1944 GĂ©nĂ©ral AndrĂ© LenormandModifier Les tirailleurs algĂ©riens Ă©crivirent pour l'armĂ©e française des pages parmi les plus glorieuses de son histoire. Au cours de la guerre 1914-1918, leur discipline et leur courage leur valurent les plus hautes distinctions. Au cours de la 2° guerre mondiale, ils renouvelĂšrent leurs exploits, en Tunisie, puis en Italie. Ils furent parmi les remarquables combattants qui, Ă  Cassino, obligĂšrent la Wehrmacht Ă  se replier. C'est la 3° division algĂ©rienne, sous le commandement du gĂ©nĂ©ral de Monsabert, qui, au prix de combats acharnĂ©s et de lourdes pertes, enleva le BelvĂ©dĂšre et ouvrit une brĂšche dans la ligne Gustav. Les tirailleurs algĂ©riens participĂšrent avec les pieds-noirs au dĂ©barquement en Provence et Ă  la libĂ©ration de la France. A leur retour d'Indochine, la majoritĂ© d'entre eux reprit le combat en AlgĂ©rie, essentiellement dans les montagnes, pour mener une guerre, qui, au dĂ©part, leur Ă©tait incomprĂ©hensible. Historia Magazine n°218, GĂ©nĂ©ral AndrĂ© Lenormand, Ă©d. Historia, 6 mars 1972, la guerre d'AlgĂ©rie, p. 25 Baron des Lyons de FeuchinsModifier Le rĂŽle jouĂ© pendant la grande guerre par les indigĂšnes algĂ©riens a Ă©tĂ© grand, leur sang s'est mĂȘlĂ© au sang français sur tous les champs de bataille, leur acquĂ©rant des droits lĂ©gitimes par des sacrifices communs.... Sur les tirailleurs d'algĂ©riens ayant participĂ© au premier conflit mondial au sein de divisions de l'ArmĂ©e d'AfriqueRapport sur le Bilan des Pertes en Morts et en BlessĂ©s des Nations BelligĂ©rantes, Henri des Lyons de Feuchins, Ă©d. Journal Officiel, 1924, Documents Parlementaires, Annexe n° 335, p. 15 Albert MaletModifier L'armĂ©e française, battue le 4 Ă  Wissembourg, est refoulĂ©e de Woerth par l'armĂ©e du Prince Royal de Prusse. Pour couvrir sa retraite Mac-Mahon sacrifie ses derniĂšres troupes de rĂ©serve. Alors apparurent les tirailleurs algĂ©riens. Ils avaient combattu l'avant veille toute la journĂ©e Ă  Wissembourg. Ils Ă©taient 1700. DĂ©ployĂ©s en ligne, comme Ă  la parade, sans tirer un coup de feu, criant d'une seule voix À la baĂŻonnette! », ils s'Ă©lancĂšrent. Rien ne tint devant eux. En quelques minutes, ils reprennent les piĂšces perdues, le village d'Elsasshausen et, toujours courant, poursuivaient les Allemands jusqu'Ă  la lisiĂšre d'un bois. LĂ , contre un ennemi bien Ă  couvert, leurs charges, trois fois renouvelĂ©es, furent vaines. Quand les tirailleurs, dĂ©cimĂ©s par la mitraille, se retirĂšrent, ils laissĂšrent sur le terrain 800 hommes, la moitiĂ© de leur effectif. La charge des tirailleurs, la rĂ©sistance acharnĂ©e de quelques dĂ©bris de rĂ©giment [...], permirent la retraite sur Reichshoffen. Albert Malet dĂ©crit l'Ă©pisode de la retraite sur Reichshoffen durant la guerre franco-allemande de 1870Histoire de France 1789 Ă  1875, Albert Malet, Ă©d. Hachette, 1921, p. 486 Jacques MarquetteModifier Il serait inadmissible que dans la communautĂ© française de demain, les hĂ©ros de la campagne de libĂ©ration, descendants des glorieux tirailleurs qui Ă  l'Alma, Ă  SolfĂ©rino, Ă  Wissembourg, Ă  Verdun et devant la ligne Maginot versĂšrent leur sang pour la France continuent Ă  ĂȘtre traitĂ©s en Français auxiliaires. Une France nouvelle pour le monde nouveau‎ 1944, Jacques Marquette, Ă©d. Maison française, 1944, p. 133 Adolphe MessimyModifier Je laisse Ă  ceux qui me liront le soin de rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu'auraient Ă©tĂ© les Ă©vĂ©nements, si Gallieni sur l'Ourcq et Foch aux marais de Saint-Gond, n'avaient pas eu Ă  leur disposition ces troupes d'Ă©lite, pleine d'Ă©lan et fraĂźches, s'ils auraient pu remporter de justesse les deux succĂšs qui dĂ©cidĂšrent du sort de la bataille dĂ©cisive... et de la France. Adolphe Messimy, ancien ministre de la Guerre, sur le role des divisions de l'ArmĂ©e d'Afrique la Division Marocaine et la 45e Division d'infanterie lors de la bataile de la Marne en septembre 1914 Pierre MontagnonModifier Les tirailleurs de la 3e DIA, la division des trois croissants, Ă©criront sur les pentes des Apennins quelques-unes des plus belles pages d'hĂ©roĂŻsme de l'histoire de l'armĂ©e française. Ces enfants de la vieille Numidie que leur chef, le gĂ©nĂ©ral de Montsabert, qualifie de par leur origine d'hĂ©ritiers de la IIIe Augusta enlĂšveront le Monna Casale 1395 mĂštres, le Monna Acqua Fondata 1325 mĂštres, s'accrochent au BelvĂ©dĂšre avant de forcer la ligne Gustav et de marcher sur Rome. Histoire de l'AlgĂ©rie, Pierre Montagnon, Ă©d. Pymalion, 1998, p. 246 GĂ©nĂ©ral MonsabertModifier C'est grĂące Ă  l'ArmĂ©e d'Afrique que la France a retrouvĂ© non seulement le chemin de la victoire et la foi en son armĂ©e, mais aussi et surtout l'Honneur et la LibertĂ©. Monsabert sur le rĂŽle de l'ArmĂ©e d'Afrique durant la campagne 1942-45L'ArmĂ©e d'Afrique 1830-1962, Robert HurĂ©, Ă©d. Charles-Lavauzelle, 1977, PrĂ©face par le GĂ©nĂ©ral Monsabert, p. 1 Colonel Maurice RivesModifier Les coloniaux se sont couverts de gloire pour la France libre [...] ce sont eux, les coloniaux, qui fournirent les 2/3 des troupes Ă  Bir Hakeim, 70 % lors de la campagne d’Italie, du dĂ©barquement de Provence. Ce sont eux qui ont pris Toulon, HyĂšres, Marseille, colonel Rives fut Ă  la tĂȘte du 16e rĂ©giment de tirailleurs sĂ©nĂ©galais pendant la seconde guerre mondialeTDC, n° 692, 15 mars 1995, Benjamin Stora, Ă©d. CNDP, 1995, L'armĂ©e d'Afrique les oubliĂ©s de la libĂ©ration, p. 43 Antoine SanguinettiModifier Il faut comprendre mon indignation. Les batailles du BelvĂ©dĂšre et de Garigliano ont Ă©tĂ© gagnĂ©es par des Marocains...Le gouvernement oublie que pendant la guerre, l'Ă©popĂ©e extĂ©rieure du gaullisme, la reconquĂȘte du pays a Ă©tĂ© menĂ©e par plus d'Africains que de mĂ©tropolitains. Ce sont des divisions algĂ©riennes, marocaines et maliennes qui ont repris Toulon et Marseille...Les Africains ont participĂ© Ă  toutes les guerres de la France depuis 1850, croyant qu'ils avaient des liens privilĂ©giĂ©s avec la France. Des centaines de milliers sont morts pendant ces guerres. On ne sait pas si le soldat inconnu Ă©tait noir. Cela donne Ă  la France des devoirs absolus devoir de reconnaissance, devoir de politesse, devoir de respect de leur dignitĂ©. Quand les pĂšres des gens de la rue Pajol venaient se battre ici on ne leur demandait pas leurs papiers, mais on les mobilisait et on les envoyait au front. Ils ont passĂ© le Rhin en 1944, alors que les Français libĂ©rĂ©s n'ont pas Ă©tĂ© mobilisĂ©s. A l'Ă©poque cela avait produit une gĂȘne dans l'armĂ©e française. Mais on leur dĂ©nie d'avoir participĂ© Ă  la dĂ©fense et Ă  la prospĂ©ritĂ© nationale depuis l'indĂ©pendance, toutes les pensions d'anciens combattants d'Afrique ont Ă©tĂ© supprimĂ©es...Je suis pour la dĂ©fense des valeurs rĂ©publicaines, des droits de l'homme. Je ne dis pas pour autant qu'il faut ouvrir grandes les frontiĂšres Ă  tout le monde. Sinon la mutation engendrĂ©e serait telle que notre civilisation disparaĂźtrait. Certains changements demandent des prĂ©parations que nous n'avons pas su faire en cent cinquante ans d'empire colonial. Mais l'injustice du gouvernement français Ă  leur Ă©gard et la mauvaise foi d'une partie de l'opinion française me de l'amiral Sanguinetti, ancien rĂ©sistant, suite Ă  l'intervention policiĂšre contre les Africains sans-papiers grĂ©vistes de la faim de Saint-Bernard en aout 1996 Commandant Victor Sapin-LigniĂšresModifier Dans toute l'histoire militaire mondiale, il n'existe pas un exemple comparable Ă  l'importance et Ă  la rapiditĂ© de la rĂ©putation que surent se tailler les zouaves et Ă  l'engouement que provoquĂšrent leurs exploits, Ă  tel point qu'on trouvera des hommes habillĂ©s en zouaves dans les insurgĂ©s de Pologne, dans les deux camps de la guerre civile amĂ©ricaine, dont le fameux rĂ©giment des zouaves du Potomac, et que, chose plus surprenante encore, ce furent des zouaves qui dĂ©fendirent le trĂŽne de saint Pierre et sous le commandement de celui qui avait Ă©tĂ© leur chef prestigieux LamoriciĂšre. Historia Magazine n°221, Commandant Victor Sapin-LigniĂšres, Ă©d. Historia, 27 mars 1972, la guerre d'AlgĂ©rie, p. 28 DiversModifier Comme le 2 Septembre [1914, front de la Marne], ainsi qu'Ă  chaque tournant critique de cette guerre, les troupes d'AlgĂ©rie vont arriver sur le champ de bataille Ă  l'heure oĂč il n'y a plus de place que pour des hĂ©ros ! AprĂšs les zouaves, ce sont des tirailleurs dont les files profondes Ă©mergent de la nuit obscure, brusquement Ă©clairĂ©es par nos phares. Etrange apparition ! Sous les casques jaunes, ces visages d'Orient semblent plus lointains que de coutume. Avec leur teint cuivrĂ© et leurs longs yeux en amande, ils Ă©voquent les anciens samouraĂŻs du Japon. Les plus grands et les plus beaux – dents blanches et barbes annelĂ©es - font surtout penser aux Sarrasins du Moyen-age. Et, dans les nombre, parmi les blancs comme parmi les indigĂšnes, surtout parmi les vieux sous-officiers arabes, quels fiers visages militaires et quelles superbe dĂ©marches ! L'allure de ces hommes est si belle, si tranquille et si sĂ»r... leurs titres sont les plus nombreux et les plus beaux qu'une troupe puisse revendiquer petits-fils des zouaves d'Inkermann et de SĂ©bastopol, de Magenta et de SolfĂ©rino, des tirailleurs de Froeschwiller et de Wissembourg, hĂ©ros eux-mĂȘmes de Charleroi et de Guise, de QuenneviĂšres et de la Champagne, noblesse hĂ©ritĂ©e et noblesse acquise les obligent Ă  la fois. L'ambulancier Pierre-Alexis Muenier qui enlĂšve en voiture les blessĂ©s des postes de secours, ne peut s'empĂȘcher, en doublant d'admirer les zouaves et les tirailleurs de la 37e division d'infanterie qui dĂ©filent vers le front de Verdun en fĂ©vrier de Verdun notes d'un conducteur d'auto sanitaire, Pierre-Alexis Muenier, Ă©d. Presses universitaires de Nancy, 1991, p. 54 Citations militairesModifier PremiĂšre Guerre mondialeModifier Le gĂ©nĂ©ral commandant la IXe ArmĂ©e cite Ă  l'ordre de l'armĂ©e la 1re Division du Maroc, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Humbert pour la vaillance, l'Ă©nergie, la tĂ©nacitĂ© dont elle a fait preuve aux combats de la Tosse-Ă -l'Eau le 28 aoĂ»t et dans les journĂ©es des 6, 7, 8 et 9 septembre Ă  Montdement, Montgivroux, Saint-Prix. Les rĂ©sultats obtenus, comme aussi les pertes cruelles mais glorieuses qu'elle a subies, en tĂ©moignent. Tous, zouaves, coloniaux, tirailleurs indigĂšnes ont fait d'une façon admirable leur devoir. Citation Ă  l'ordre de l'ArmĂ©e obtenue par la Division Marocaine lors de la Bataille de la Marne, Ordre gĂ©nĂ©ral N° 11 dĂ» 22 Septembre 1914 de la IXe ArmĂ©e, MarĂ©chal FochPages de gloire de la Division marocaine, 1914-1918, ArmĂ©e de terre, Ă©d. Chapelot, 1919, p. 102 Digne hĂ©ritier des Turcos de Wissembourg et Froeschwiller, unissant sous son Drapeau les fils de l'AlgĂ©rie, de la Tunisie et du Maroc, image vivante de l'Afrique du Nord, venus se donner corps et Ăąme Ă  la mĂšre Patrie. En aoĂ»t 1914, aussitĂŽt dĂ©barquĂ©s et lancĂ©s dans la bataille, les Tirailleurs, sous les ordres du Lieutenant-colonel Cros, retardent pied Ă  pied la marche de l'envahisseur Ă  la Fosse Ă  l'eau, Bertoncourt, Alencout. En septembre, ils rejettent la Garde ImpĂ©riale dans les marais de Saint-Gond, puis Ă©crasent l'ennemi, contraint Ă  la retraite, sous les murs du ChĂąteau de Mondement. Le 9 mai 1915, en Artois, sous les ordres du Lieutenant-colonel Demetz, ils s'emparent de la Cote 140 et le 25 septembre, en Champagne, enlĂšvent brillamment les ouvrages ennemis au Nord de Souain. Le 11 juillet 1916, dans la Somme, ils se distinguent encore devant Belloy-en-Santerre. En Champagne, le 17 avril 1917, ils s'emparent des formidables positions du Mont Sans-Nom sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz qui, Ă  Verdun, le 20 aoĂ»t les lance Ă  l'assaut des puissantes organisations fortifiĂ©es qu'ils rĂ©duisent, en faisant 1 100 prisonniers. Au cours de l'Ă©popĂ©e sublime de 1918, devant Villers-Bretonneux, ils enlĂšvent, le 26 avril 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz les positions de Cachy. Dans l'Aisne, le 18 juillet, sous les ordres du Lieutenant-colonel Mensier, ils percent les lignes ennemies, progressent de 11 kilomĂštres et font un grand nombre de prisonniers sur le mĂȘme terrain oĂč, les 29 et 30 mai, ils avaient soutenu des combats acharnĂ©s pour arrĂȘter la marche de l'ennemi vers CompiĂšgne. Du 2 au 16 septembre, sous le mĂȘme commandement, Ă  Sorny et Ă  Vauxaillon, ils bousculent dans des conditions exceptionnellement dures, sur la ligne Hindenburg, les rĂ©giments allemands les plus rĂ©putĂ©s et progressent de plus de 7 kilomĂštres, prĂ©parent ainsi par leur hĂ©roĂŻsme la marche sur Laon et la grande victoire. DĂ©cret du 5 Juillet 1919 confĂšrant la Croix de Chevalier de la LĂ©gion d'Honneur au Drapeau du 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens - Le PrĂ©sident de la RĂ©publiqueBulletin des lois, Bulletin des lois, Ă©d. Imprimerie Royale, 1919, p. 2028 NotesModifier↑ "Africains" dĂ©signent ici les Pieds-noirs et les MaghrĂ©bins de l'ArmĂ©e d'Afrique, souvent appelĂ©s "Africains" Voir aussiModifier Corps expĂ©ditionnaire français en Italie Vous pouvez Ă©galement consulter les articles suivants sur les autres projets WikimĂ©dia OI01 NĂ©cropole nationale française de Cuts SituĂ©e Ă  la sortie du village, la nĂ©cropole nationale française de Cuts appartient Ă  la vallĂ©e de l’Oise soissonnaise. AdossĂ©e aux bois de Cuts et de Saint-BarthĂ©lemy, elle jouxte le cimetiĂšre communal. Conforme au plan type français son portail ouvre sur l’allĂ©e centrale qui traverse le cimetiĂšre. De part et d’autre de celle-ci, organisĂ©es en quatre grands carrĂ©s, les tombes, uniquement diffĂ©renciĂ©es par leurs emblĂšmes religieux, sont alignĂ©es en rangĂ©es. Elles encadrent le drapeau tricolore situĂ© au centre. La nĂ©cropole contient corps de soldats soldats français de mĂ©tropole et de l’empire colonial et un soldat russe dĂ©cĂ©dĂ©s lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, ainsi que 10 soldats français dĂ©cĂ©dĂ©s lors de la Seconde Guerre mondiale. soldats y sont inhumĂ©s dans des sĂ©pultures individuelles et soldats dans deux ossuaires situĂ©s au fond de la nĂ©cropole au niveau de l’allĂ©e centrale. Dominant les deux ossuaires, une grande stĂšle sobre en bĂ©ton porte les numĂ©ros des rĂ©giments des combattants inhumĂ©s et l’inscription suivante 1914 1918 Ici reposent 1743 militaires français morts pour la France ». Depuis l’érection de ce monument, vingt-sept soldats y ont Ă©tĂ© inhumĂ©s. Une petite stĂšle a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e devant ce monument en mars 2007. Elle a Ă©tĂ© commanditĂ©e par le Souvenir Français dans le but de crĂ©er un lieu de rassemblement des tirailleurs, lĂ  oĂč des centaines sont tombĂ©s, honorer nos troupes d’Afrique et crĂ©er avec leurs descendants des cĂ©rĂ©monies annuelles». Cette stĂšle portant l’inscription 14-18 39-45 Mars 2007» reprĂ©sente la France et l’Afrique imbriquĂ©es, ainsi qu’un croissant de lune surmontĂ© d’une Ă©toile Ă  5 branches, emblĂšme de l’Islam. Les soldats inhumĂ©s dans la nĂ©cropole nationale française de Cuts sont majoritairement dĂ©cĂ©dĂ©s lors des batailles de la traversĂ©e de l’Oise septembre-octobre 1914 et lors des combats qui se sont dĂ©roulĂ©s dans le secteur de Cuts entre mai et septembre 1918, notamment durant la deuxiĂšme bataille de la Marne juillet 1918. La nĂ©cropole, localisĂ©e non loin de l’ambulance française de Cuts vers laquelle affluent de nombreux blessĂ©s le 17 septembre 1914, se caractĂ©rise par son grand nombre de stĂšles musulmanes 396. Entre le 16 et le 17 septembre, la 3e brigade du Maroc perdit sur cette commune et dans ses environs 1325 hommes dont 500 tuĂ©s au combat; le 20 septembre 1914 Ă  Cuts et dans les communes riveraines, des tirailleurs algĂ©riens et un rĂ©giment sĂ©nĂ©galais sont dĂ©cimĂ©s J-Y. Bonnard. Elle compte aussi des sĂ©pultures de spahis et de zouaves ainsi que de soldats issus d’un bataillon des Tirailleurs Somalis. Ce bataillon, créé en mai 1916, regroupait des soldats provenant de Somalie, du YĂ©men, d’Abyssinie, du SĂ©nĂ©gal et des Comores. Il a Ă©tĂ© envoyĂ© au Mont de Choisy, situĂ© sur le territoire de la commune de Cuts, en mai 1918, pour participer Ă  la libĂ©ration dĂ©finitive du dĂ©partement de l’Oise. Les combats y ont Ă©tĂ© particuliĂšrement intenses pendant six jours au prix de pertes importantes sous le feu des bombardements par obus toxiques » Jean-Yves Bonnard, La Force Noire en action Le Bataillon Somali dans l’Oise durant la Grande Guerre », MĂ©moire de l’Oise. La nĂ©cropole nationale française de Cuts est créée officiellement par la France comme nĂ©cropole de regroupement en mars 1920 sur un terrain lĂ©gĂšrement pentu. Elle est Ă©rigĂ©e en cimetiĂšre national en 1922. C’est le type mĂȘme de cimetiĂšre de regroupement. LĂ  sont rĂ©unies des corps exhumĂ©s des tombes isolĂ©es de Cuts, des cimetiĂšres provisoires de Carlepont, Caisnes, Chevillecourt, Nampcel, Lassigny, AutrĂšches, Plessis-de-Roye, Margny-aux-Cerises et Bailly, ainsi que du carrĂ© communal de Noyon. Depuis 2014, la nĂ©cropole nationale française de Cuts est intĂ©grĂ©e au Parcours des Zouaves » mis en place par le MusĂ©e Territoire 14-18 sur les communes de Cuts, Moulin-sous-Touvent et Carlepont. Ce parcours vidĂ©o-guidĂ©, proposĂ© en français et en anglais, prĂ©sente aux visiteurs les traces tĂ©moignant de l’implication des soldats originaires des colonies dans le premier conflit mondial. Elle est l’objet de commĂ©morations spĂ©cifiques liĂ©es Ă  la visite de chefs d’Etat, africains particuliĂšrement, venus rendre hommage Ă  leurs disparus. Les trompettes d`AĂŻda MP3 8 RPIMa - Volontaires Les trompettes d'AĂŻda MP3 Troupes de Marine Publié par Riton Publiée le 01/02/2012 220000 Ce chant Ă  la gloire des RĂ©giments de Cavalerie de la Coloniale et chantĂ© sur l'air de "la marche des trompettes" de Verdi, fut celui de l'armĂ©e d'Italie. Paroles et fichier mp3 C'est nous les descendants des rĂ©giments d'Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et dĂ©fenseurs d'empires magnifiques Sous l'ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit leurs fiers coursiers Toujours prĂȘts Ă  servir A vaincre ou Ă  mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie Trompettes au garde-Ă -vous sonnez, sonnez Ă  l'Ă©tendard Et que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met Ă  chacun un peu d'air du pays au fond du coeur C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelĂ©s de Taza, de Ksar' Souk, de Midelt L'Ă©lan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleurs C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. Ensemble nous referons gaiement flotter nos Ă©tendards Et suivrons partout hardiment l'Ă©clat des trois couleurs 29/09/2016 210037 - 1 Ensemble nous reprendrons demain le chemin du dĂ©part Et pour le pays serons prĂȘts Ă  lutter sans nulle peur C'est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. Soldats, toujours devant, toujours la tĂȘte haute Nous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L'ennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos hĂ©ros 29/09/2016 210037 - 2

c est nous les descendants des régiments d afrique